- Formation à l’éloquence : Des initiatives telles que l’association Graine d’orateur 93 offrent des séances d’entraînement à l’oral aux lycéens, les préparant ainsi aux compétences nécessaires pour s’exprimer de manière claire et persuasive.
- Tendance des grandes écoles : De nombreuses grandes écoles, y compris Sciences Po, HEC, et l’ESCP, ont supprimé ou réduit les épreuves écrites au profit d’entretiens oraux pour leurs processus de sélection. L’accent est mis sur la capacité des candidats à communiquer efficacement et à présenter leurs motivations et leurs projets.
- Inquiétudes concernant les discriminations : Certains chercheurs soulignent que les épreuves orales peuvent favoriser les candidats issus de milieux plus favorisés, en raison de leur maîtrise des codes langagiers et de leur aisance en public. Cela soulève des préoccupations quant à l’équité de ces évaluations.
- Rôle crucial des jurys : Les membres des jurys des épreuves orales doivent être attentifs à ne pas laisser leurs propres biais influencer leurs évaluations. Une diversité au sein des jurys est recommandée pour garantir une évaluation juste et impartiale.
- Le Grand oral du baccalauréat : L’introduction du « grand oral » dans le baccalauréat à partir de 2021 vise à développer les compétences en communication des élèves. Cependant, il est souligné que cela pourrait creuser les inégalités sociales si une formation adéquate n’est pas mise en place pour tous les élèves.
En résumé, l’importance croissante de l’oral dans l’éducation française met en lumière à la fois les opportunités qu’elle offre en termes de développement des compétences de communication, mais aussi les défis en matière d’équité et de diversité dans l’évaluation des candidats.